Je profite des vacances de Noël pour partager l’année d’instruction 2024-2025 de mon grand qui vient de fêter ses 14 ans et pour qui on a fait un choix assez nouveau : l’inscrire à Clonlara. J’écris traditionnellement ce genre d’articles avant la rentrée, mais pour cette fois, j’ai voulu partager nos premiers mois d’expérience avec cette école. Je fais donc d’une pierre deux coups !

Mon cheminement vers Clonlara : la question des examens

Alors que je travaillais d’arrache-pied sur les programmes Nos Jours Dorés l’année dernière, je réfléchissais et j’affinais ma vision pour l’éducation de mes enfants. Mon ainé, Keyo, s’approchant de l’année de 3ème, les réflexions sur les examens français (brevet et baccalauréat) revenaient en boucle dans ma tête. On me posait des questions à ce sujet et on commençait à en discuter avec des copines IEF dont les enfants étaient également bientôt en âge de passer le brevet. Personnellement, je ne vois absolument pas l’intérêt de passer cet examen et Keyo n’a jamais manifesté l’envie de le passer. Je me voyais donc difficilement mettre tous nos choix éducatifs au placard pour appliquer les programmes à la lettre et le faire bachoter.

J’avais déjà entendu parler de Clonlara, et notamment lu des articles sur Chant des fées et le blog d’Eve Hermann, mais ne me sentant alors pas concernée, je ne m’étais pas plus informée sur cette école. Mais voilà qu’en mars 2024, il m’est apparu très clairement que Clonlara était notre solution :

  • Je parle souvent de l’intérêt d’avoir plusieurs cartes en main et d’avoir une vision à long terme pour nos enfants. Je pense que c’est à nous, parents, de faciliter leur chemin vers l’avenir, sans les enfermer dans nos attentes, mais en réfléchissant pour eux en amont afin d’éviter le plus possible des phrases telles que « si seulement j’avais su » à un moment où il est trop tard.
  • Etant donné que Clonlara permet d’obtenir le High School Diploma, l’équivalent américain du baccalauréat, sur 4 ans, il faut s’y prendre à l’avance. Keyo n’ayant pas manifesté non plus d’intérêt pour le bac, ayant une vie riche, une grande curiosité pour plein de sujets, là encore je serai embêtée de devoir mettre tout cela en veilleuse pour passer un diplôme français assez peu motivant.

Sur le sujet des examens, j’aimerais partager avec vous un extrait du volume 2 de Charlotte Mason. Il s’agit du début du chapitre 20, « En défense du pourquoi. Les parents sont responsables de la compétitivité des examens. »

« Pourquoi Tom Jones est-il envoyé à l’école ? Pour être éduqué, bien sûr, disent ses parents. Et Tom est envoyé à l’école avec le fervent espoir qu’il obtienne une bonne place. Mais jamais on ne mentionne les plaisirs de l’apprentissage, ou les mondes glorieux de la Nature et de la pensée auxquels, vraisemblablement, ses études devraient l’ouvrir. « Applique-toi à être un bon garçon et à avoir une bonne place en classe », disent ses parents à Tom le matin ; et sa petite âme s’anime d’un but précis. Il ne décevra pas son père, et sa mère sera fière de lui. Il sera le meilleur de sa classe. Il sera même le meilleur de toute l’école, il recevra des prix et d’autres choses, et ce sera très amusant ! Tommy ne dit rien de tout cela, mais sa mère le voit dans ses yeux et bénit le brave petit garçon. Tommy va donc à l’école, heureux, porté par les espoirs de son père et les bénédictions de sa mère.

« Quelque temps après, arrive un bulletin de notes, qui est surtout satisfaisant parce que Tommy a gagné six places ; il avance encore dans le classement, il gagne des prix, des récompenses, et enfin des bourses. Avant d’avoir atteint l’âge de douze ans, Tommy est capable de payer l’ensemble de sa future scolarité grâce à son habileté dans cette industrie de la jeunesse populairement connue sous le nom d’Examens. Maintenant, il vise plus haut ; des « examens » toujours, mais des « examens » riches en possibilités, des « examens » qui lui permettront de poursuivre sa carrière universitaire. Son succès est à peu près certain, parce qu’on prend l’habitude de passer des examens comme si c’était un métier. Ses parents sont félicités, Tom est plus ou moins un héros à ses propres yeux et à ceux de ses camarades. Des examens pour toujours ! Hip, hip, hip ! Il n’y a jamais eu de moyen plus facile pour un jeune de se distinguer, à condition qu’il soit envoyé dans le monde en ayant hérité d’au moins un peu de l’intelligence de ses parents. Pour le garçon qui n’a pas cette chance – eh bien, il peut toujours aller dans les Colonies et cela fera de lui un homme.

« Les filles suivent de près. Le « Junior », le « Senior », le « Higher », l’« Intermediate », le « B.A. », et tout ce que vous voulez, marquent les étapes de la vie de la plupart des filles. C’est mieux, dites-vous, que de ne pas avoir de repères du tout. Incontestablement. Mais le fait que la réussite d’un examen, peu importe lequel, soit le but vers lequel la plupart de nos jeunes gens tendent avec une hâte fébrile et une anxiété injustifiée, peut nous amener à demander, Pourquoi ?

« Tout d’abord, les gens vont rarement au-delà de leurs propres objectifs. Leur but est de réussir, pas de savoir ; « ils bachotent pour réussir, et non pour savoir, ils réussissent mais ils ne savent pas », dit M. Ruskin ; et la plupart d’entre nous qui connaissent le « candidat typique » admettront qu’il y a une part de vérité dans cette épigramme. Il y a, sans aucun doute, des gens qui réussissent et qui savent aussi, mais, même dans ce cas, on peut se demander si réussir est le moyen le plus direct, le plus simple, le plus naturel et le plus efficace d’acquérir des connaissances, ou si les personnes qui réussissent et qui savent ne sont pas ces esprits vifs et originaux qui feraient passer le chameau par le le chas d’une aiguille ou qui prendraient la lune avec leurs dents. »

Je m’arrête là mais je pourrais copier le chapitre entier tellement il est intéressant ! Je vous encourage donc à le lire et à y réfléchir.

La philosophie de Clonlara repose sur la valorisation de chaque apprentissage : tout ce que fait l’enfant est pris en compte. C’est donc une approche beaucoup plus globale et personnalisée que le système classique. Et ça correspond tellement à ce que nous vivons en IEF : même si l’enfant a ses leçons formelles, il a aussi des centres d’intérêt, des activités, qui le font grandir, dont il apprend plein de choses. Toutes ces choses que les inspecteurs ont tendance à minimiser, voire à ne pas vouloir prendre en compte parce que « ce n’est pas au programme ».

L’approche de Clonlara est si globale qu’elle peut correspondre à toutes les philosophies éducatives, qu’elles soient portées sur les apprentissages autogérés, Montessori, les apprentissages classiques ou… Charlotte Mason !

J’ai donc choisi Clonlara pour deux principales raisons :

  • permettre à mon enfant d’obtenir un diplôme lui ouvrant la possibilité de faire des études supérieures s’il en a envie, sans bachotage, sans déroger à nos choix éducatifs, sans même s’en rendre compte presque !
  • le fait de pouvoir continuer à apprendre avec la pédagogie Charlotte Mason durant les années lycée et de respecter le rythme et les envies de mon enfant qui grandit, s’affirme et s’implique de plus en plus dans son éducation.

Le programme d’instruction de Keyo pour 2024/2025

Keyo suit le programme Nos Jours Dorés Année 8 dans sa globalité, avec quelques aménagements. Comme vous le savez peut-être ces programmes sont basés sur la pédagogie Charlotte Mason. Je les ai créé en étudiant les programmes que Charlotte Mason envoyait (et qui ont continué à être envoyés après sa mort) aux élèves et aux écoles appliquant sa pédagogie. En étudiant chacun de ces programmes, j’ai pu déterminer chaque sujet d’étude dans chaque matière, comment ces sujets étaient étudiés en fonction de l’âge de l’enfant, quels livres nécessitaient d’être écrits, ou traduits ou trouvés, etc. J’ai ainsi dégagé des programmes très complets pour chaque âge à partir de 6 ans et créé une progression année après année, avec des livres et des sujets d’étude différents.

Pour consulter chaque programme, vous pouvez télécharger les vues générales ici.

Avec cette année 8, Keyo a un programme très riche mais que j’ai aménagé sur 4 matinées de travail par semaine. J’ai fait ce choix pour rester flexible dans nos semaines qui se chargent toujours très facilement entre les sorties, les activités de chacun et les RDV divers et variés. Par ailleurs, il était important que Keyo puisse avoir du temps libre pour se reposer et se consacrer à ses centres d’intérêt que sont actuellement la musique, le dessin, les échecs et la lecture. Il s’est aussi mis au handball cette année et les nombreuses heures de sport sont très fatigantes.

Il suit tout le programme de l’année 8, que ce soit en littérature, mathématiques, étude de la langue, géographie, histoire, citoyenneté, sciences, peintres, compositeurs, poésie… Mais nous avons squeezé le latin qu’il faisait depuis plusieurs années avec la méthode Orberg et déplacé les langues étrangères à l’après-midi. Toutefois, ce dernier choix n’a pas porté ses fruits. En fait, j’ai remarqué à travers les années, que je ne suis plus capable d’assurer un suivi l’après-midi, et les enfants ont envie de se consacrer à leurs activités personnelles. Du coup, on va réorganiser le planning pour le deuxième trimestre afin d’être plus assidu avec les langues étrangères, Keyo ayant choisi l’allemand en plus de l’anglais. L’anglais étant une langue qui me parait indispensable à apprendre et obligatoire avec Clonlara, mais qui ne plait pas trop à Keyo, du coup on va réorienter un peu notre façon de faire… et cela je le dois à l’approche de Clonlara.

Ce que nous apporte Clonlara

Il y a deux matières qui me posent problème avec Keyo : les mathématiques et l’anglais. Deux matières qu’il ne prend pas plaisir à apprendre mais pas pour les mêmes raisons. Et je dois dire que Clonlara m’a beaucoup aidé à relativiser et à explorer d’autres façons de voir les choses. Bien que j’ai cherché à rester ouverte sur les différentes approches éducatives et à respecter le rythme de mes enfants, je me rends compte à quel point le système nous oppresse et finit par nous faire rentrer dans les clous.

Pour les mathématiques, je n’arrivais plus à me permettre de faire les choses différemment que ce qui est attendu de nous. Il serait faux de dire que Keyo n’aime pas les mathématiques. Complètement faux. Mais il n’aime pas suivre le programme de maths de l’Education Nationale. Même à petite dose, même 30-40 minutes par jour. C’est déjà trop pour lui. Donc, vers mi-octobre, nous avons discuté et décidé ensemble de ce qu’il ferait pendant ses leçons de mathématiques. Il a choisi de poursuivre la lecture de la biographie Hypatia d’Alexandrie d’Arnulf Zitelmann qu’il a adoré, de travailler plutôt avec « 80 astuces de maths pour faciliter votre quotidien » de Hong My, écouter des podcasts sur les mathématiques et utiliser d’autres ressources suggérées par notre conseillère, notamment le hors-série Le Point Les maths au quotidien. Ce qui lui plaît en ce moment ce sont les mathématiques utiles. Mais c’est probablement amené à changer et plutôt que de s’embêter sur ce point, je trouve cela chouette de réfléchir, chercher des ressources ensemble et de lui permettre d’être force de propositions dans cette matière. Avec Clonlara, il y a beaucoup de choses pouvant être créditées dans les mathématiques, à commencer par les échecs. Mais j’ai aussi lu des projets sur le dessin géométrique, les origamis, la géométrie dans la nature, etc. Il y a aussi la gestion de budget donc, par exemple, la lecture de livres sur l’argent, l’économie, les investissements… peuvent très bien faire l’objet d’une spirale rattachée aux mathématiques.

L’anglais est l’autre matière qui nous pose soucis. Plus parce qu’on manque de régularité. Keyo a utilisé Rosetta Stone pendant plusieurs années mais je sens un peu d’essoufflement de ce côté et, si je ne lui dis pas de faire ses leçons, il ne les fait pas lui-même. Cela est différent avec l’allemand car c’est vraiment une langue qu’il a choisi d’apprendre. Là encore, lui et moi avons échangé sur nos difficultés avec cette matière et reçu des suggestions. L’état d’esprit de Clonlara a aussi commencé à m’inspirer et j’ai proposé à Keyo de définir lui-même sa façon d’apprendre l’anglais au deuxième semestre avec pour objectif de cumuler 1/4 de crédit, soit 45h de travail. Cela peut être en regardant des séries ou films en anglais, en écrivant des BD en anglais (il aime beaucoup dessiner des BD), en lisant des journaux anglais, etc. De mon côté, je proposerai une leçon familiale davantage orientée grammaire afin de soutenir l’apprentissage un peu plus formel de cette matière, mais il aura aussi une ou deux plages horaire dans notre emploi du temps pour se consacrer à sa façon d’apprendre l’anglais.

Clonlara nous invite à nous tourner vers l’auto-éducation, à responsabiliser l’enfant dans ses apprentissages, et cela rejoint la philosophie de Charlotte Mason. J’ai la sensation depuis quelques mois que je vais être amenée à faire de plus en plus de pas sur le côté afin de laisser pleinement Keyo savourer ce qu’il a envie d’apprendre dans la vie. Je resterai là, à le nourrir bien sûr, mais en le mettant de plus en plus à contribution. Parfois cela me fait un petit pincement au cœur, mais en même temps c’est tellement positif, et puis cela me permet de me concentrer sur mes filles qui sont plus jeunes, et ont davantage besoin de moi pour le moment. Nous nous sommes cotisés pour offrir une tablette à Keyo pour son anniversaire afin qu’il soit plus autonome dans son quotidien. Il utilisait déjà la mienne pour télécharger des partitions de piano, faire des recherches diverses, écouter des podcasts et de la musique, etc., et ayant émis le souhait d’apprendre le dessin numérique, cela nous a fait sauter le pas pour ce gros cadeau. Il a aussi une adresse email et nous découvrons peu à peu les possibilités offertes par le numérique dans cette autogestion de ses apprentissages. Je lui ai chargé des fichiers sur un dossier Drive partagé ainsi que tous ses plans de cours Nos Jours Dorés ce qui sera plus simple pour lui quand il y aura des liens vidéos sur lesquels cliquer. Bref, je m’étale mais je ce que je veux exprimer ici c’est que je sens un nouveau souffle sur notre école à la maison et cela fait du bien !

Bientôt 10 années de cette vie toujours pleine de surprises, et les enfants qui grandissent, qui ont des personnalités différentes, mettent toujours un peu de piquant dans notre quotidien !

FAQ

Voici quelques questions/réponses sur Clonlara. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à les poser en commentaires !

Clonlara est certes une école américaine, mais elle s’est développée et implantée dans d’autres pays. Clonlara France est géré à Lyon (il me semble) et l’équipe est entièrement francophone, les clubs rassemblent des enfants français, nous rendons compte de nos apprentissages en français, etc. Il n’y a donc pas besoin de parler anglais. Tout se passe en français. Par contre, il est nécessaire d’inclure l’anglais dans les crédits travaillés par l’élève à partir du grade 9 (en vue de passer le HSD).

Le Hight School Diploma est un diplôme reconnu à l’international. En ayant un diplôme américain, le jeune est comme assimilé à un élève américain. Donc refuser ce diplôme serait comme refuser à un étudiant américain de venir étudier en France. Maintenant, il est trop tôt dans mon parcours avec Clonlara pour certifier que le HSD permet d’accéder à n’importe quelle école supérieure ou filière d’université. Mais ce que je sais c’est que suivre un cursus avec Clonlara n’empêche pas de se préparer à passer le baccalauréat en candidat libre. Les deux diplômes peuvent être obtenus conjointement. Si l’élève affine ce qu’il veut faire et qu’il se rend compte qu’il a besoin du baccalauréat pour accéder à une filière particulière, rien ne l’empêche de se préparer à passer le bac avec son ou sa conseillère Clonlara. Les conseillers s’adaptent aux projets de l’élève, et ces projets sont mouvants, peuvent être abandonnés, réorientés, changés radicalement. Mais l’élève aura également eu son HSD, un diplôme qui est reconnu dans d’autres pays que la France. Qui sait où ses projets futurs le mèneront ?

Avant chaque fin de semestre, l’élève doit remplir une « spirale de l’apprentissage » par sujet travaillé. Le concept de la spirale a été inventé par Clonlara et permet de valider des apprentissages en expliquant les différentes étapes du processus. Cette spirale s’adapte à toutes les formes d’apprentissages, qu’elles soient traditionnelles ou particulières. Dans cette spirale, l’élève rend compte de ses apprentissages par ses explications. Il est aussi invité à conserver les traces de ce qu’il a appris (cahiers, exposés, powerpoint, dessins, etc.) mais il n’a pas à les charger dans ses spirales. En fait, c’est un système complètement basé sur la confiance, et non pas la défiance habituelle. On est également suivi et en échange régulier avec notre conseillère qui apprend à nous connaître et nous conseille énormément. Cela entraîne un cercle vertueux et une atmosphère très positive. Chaque validation trimestrielle alimente un bulletin de notes qui reflète tout ce que l’élève a appris : cela peut concerner les mathématiques, le français, mais aussi les intérêts de l’élève comme le dessin, la musique, l’architecture… ou même des compétences sociales : l’organisation, l’humour, etc. Je trouve que c’est assez incroyable d’obtenir chaque année un bulletin de notes aussi personnalisé. On est loin des bulletins très standardisés et c’est un avantage pour l’élève qui peut ainsi se démarquer lors de ses choix sur Parcoursup ou ailleurs.

Clonlara propose deux offres à distance :

  • une offre concernant les enfants du grade 1 (équivalent CP) au grade 8 (4ème) ;
  • une offre concernant les élèves qui préparent le High School Diploma du grade 9 (3ème, il faut avoir 14 ans ou les avoir avant la fin de l’année civile) au grade 12 (Terminale). Cette offre est d’environ 1600 euros l’année.

Je ne peux parler que de l’offre que je connais et qui concerne celle qui prépare le High School Diploma. Cette offre n’inclut pas de cours. Clonlara n’a rien à voir avec un établissement d’enseignement à distance, bien qu’il soit possible de payer en plus pour des cours. Ce qu’on paye chez Clonlara c’est un accompagnement personnalisé pour l’obtention du HSD avec plusieurs services comme des séances de coaching, l’accès à des clubs proposés par les conseillers ; on accède aussi à une communauté : les élèves peuvent proposer des clubs et des projets à réaliser en commun ; on peut également accéder aux différentes communautés Clonlara dans le monde, suivre des clubs allemands, espagnols, etc., avoir des correspondants. On est très soutenu, conseillé ; les conseillers nous aident à valoriser des compétences chez l’enfant auxquelles on aurait peut-être pas pensé (par exemple, notre conseillère a conseillé à Keyo la création d’une spirale « comedy skills » car il fait beaucoup de choses qui tournent autour de l’humour : il dessine des BD humoristiques, il écoute beaucoup de sketchs, et plaisante toujours au quotidien). Notre conseiller nous suit et nous aide à obtenir progressivement les crédits nécessaires au HSD. Au début, je me disais « ça fait cher payé le diplôme » mais finalement, c’est vraiment plus que ça !

Oui, on continue à demander l’autorisation pour faire l’IEF et à être inspecté jusqu’aux 16 ans de l’enfant.