Faire de la géographie grâce à un aventurier de l’extrême, vous y aviez pensé ? Pas moi. Au début en tout cas. Dans notre programme de géographie, j’avais planifié la lecture des “Aventures de Marco Polo” et du “Tour du monde de Magellan“, mais je n’avais absolument pas pensé à ce grand Monsieur qu’est Mike Horn.

C’est en me rendant dans notre nouvelle bibliothèque à la recherche d’un livre sur l’histoire de l’Espagne, que je suis tombée nez à nez avec tous les livres de Mike. J’ai d’abord emprunté “Mike Horn : aventurier de l’extrême” qui résume les plus grands défis de Mike Horn : son tour du monde en solitaire, ses ascensions de monts dépassant les 8000 mètres, ses expéditions dans le Pôle Nord… Bref que des trucs de fou pour résumé ^^

A chaque page, je me disais ce mec est un grand malade, mais que c’est passionnant, prenant, j’avais du mal  à éteindre la lumière le soir. Puis, j’ai lu quelques pages à Keyo qui a bien accroché aussi. Ses valeurs morales sont assez exceptionnelles. Mike Horn est un vrai philosophe, un grand rêveur qui passe à l’action, repousse chaque limite. Il a toujours été un petit garçon débrouillard, curieux.

Des ailes… Enfant, j’ai reçu ce cadeau magnifique. Entre mon père et moi, il y a avait un contrat : j’étais libre d’aller où je voulais, mais à six heures du soir, pas une minute plus tard, je devais être rentré à la maison. Avant cela, je n’avais aucune limite, aucun interdit. Je pouvais atteindre le bout du monde.

Une fois ce premier livre terminé, je suis restée sur ma faim. En effet, ce ne sont que des longs extraits mais seulement des extraits tout de même, il y a donc énormément d’éléments manquants. J’ai vite acheté “Latitude zéro” avec l’idée de l’intégrer dans notre programme de cette année. Le livre est vraiment écrit sous la forme d’un récit d’aventure. On suit chaque étape de son tour du monde, ses grandes épreuves et difficultés, ses joies, ses fiertés. Cela nous permettra de parler de l’équateur puisque c’était la spécificité de son expédition : il suivait la ligne équatoriale. Et bien sûr, pays après pays, tracer son chemin, répertorier la faune et la flore rencontrée, les dangers, les reliefs et toute autre donnée.

“… l’homme est un quêteur. Quand il cesse de rêver, quand il cesse de s’adapter, il perd ce qui le relie à la vie. La seule différence c’est que je n’ai jamais aimé les chemins trop faciles.”

Je prépare quelques articles sur notre rentrée, j’y parlerai davantage de notre programme. Il y a des nouveautés, j’ai élevé le niveau d’exigence vis à vis de moi-même et de Keyo. Je vous parle de tout ça très bientôt !