Il y avait du vent aujourd’hui. Beaucoup de vent. Le ciel était gris, les nuages tout près d’éclater. Le temps nous invitait à l’aventure.

En ce moment, j’ai besoin d’air ou de soleil. J’ai besoin que ça tape sur mon visage pour me réveiller de ce sommeil qui m’engloutit au mauvais moment. Je dors peu, alors j’ai besoin que la nature me réveille et me nourrisse de son énergie à elle.

Cette année, nous avons fêté Pâques en haut d’une colline. Sur un immense terrain vallonné. J’ai perdu les enfants bien trop pressés de trouver du chocolat. J’ai eu chaud de monter et descendre les pentes, Loueï et ses bons kilos sous le bras. Les enfants ont fait une partie mémorable d’1, 2, 3 soleil avant que tout le monde se mette à pleurer en même temps.

Je me suis demandée pendant quelques instants comment j’allais ramener ces trois petits humains épuisés jusqu’à la voiture. Il leur a fallu un peu de courage jusqu’aux chèvres et chevaux pour faire une petite pause. Les nourrir a calmé tout le monde et leur a redonné de l’énergie. J’ai trouvé ça magique comment prendre soin des animaux fait du bien. Ils étaient redevenus sereins, contents de cette journée. Et nous avons marché gaiement jusqu’à la voiture.

Ça m’a rappelé tous les autres moments où les animaux m’ont sauvé la vie. Je pense, par exemple, à toi, petit lapin dans le TGV « Paris-Nice » – qui avait plus d’une heure de retard soit 7h de trajet. Son propriétaire l’avait laissé gambader dans le wagon et Keyo n’avait eu de cesse de jouer avec lui.

Merci petit lapin, merci chevaux et merci biquettes. Ce n’est peut-être pas vous qui avez caché les œufs en chocolat mais franchement vous avez fait notre journée 🙂