Encore une semaine de folie, une semaine sans répit, qui passe à mille à l’heure, des bises qui claquent, des câlins qui réchauffent, des sourires imprimés dans ma mémoire pour la vie et un retour au bercail, rechargée à fond. Je me souviens, à chacun de mes retours de vacances lorsque j’étais petite, nous avions cette sensation toute drôle de rentrer, de sentir de nouveau l’odeur de nos draps, retrouver notre chambre, avec ce je-ne-sais-quoi de changé. Lorsque j’étais petite, nous partions rarement en vacances avec ma mère, mais elle prenait un grand soin à ajouter quelques touches de nouveautés par-ci par-là dans la maison pendant notre absence. Avec ma sœur, on s’écriait “oh mais tu as changé ça ?”, “oh c’est beau !”, … Du coup, j’ai un peu gardé cette habitude. Quand je rentre, j’ai besoin de faire évoluer mon environnement. Depuis hier, je bricole par-ci, je réaménage par-là, …

Les vacances me font toujours l’effet de revenir à un point que je connais déjà mais avec ce petit quelque chose de différent. Sûrement que c’est moi. C’est moi qui suis bien et heureuse, qui voit les choses du bon côté. Plus rien ne m’apparaît comme un problème, il n’y a que des solutions.

Paris, je ne sais pas quand je te reverrai car dans quelques mois, on est un petit humain de plus dans la bande. Moi + 3 enfants dans le train pendant 6h me semble un peu trop dur à gérer. Mais je sais que je te reverrai au risque de me perdre ici. Paris, tu me manques déjà, mais je garde chacun de tes sourires dans ma poche bien précieusement pour les ressortir et les presser contre mon cœur quand j’en aurai besoin. Paris, en toi il y a beaucoup de ceux qui nous portent, Paris c’est toi, tu le sais bien…