Un peu de nous #5 et dansez (sous la neige) maintenant !

On dit que la musique adoucit les mœurs n’est-ce pas ? Cette semaine, nous en avons eu grandement besoin. Le matin, nous nous réveillons plein d’énergie, chacun vaquant ensuite à ses occupations puis nous nous recentrons tous autour d’un gros brunch vers 11h. Les enfants prennent souvent un fruit ou un bol de céréales en se réveillant mais moi je fais un petit jeûne jusque cette heure là. Je n’ai jamais eu très faim en me réveillant, j’ai l’impression que la nourriture m’alourdit et me fatigue si je le l’ingère tout de suite.

J’ai besoin de faire bouger mon corps, je m’occupe généralement à ranger, me préparer moi et un peu tout le monde, de près ou de loin. On va faire des petites courses, je fais un peu de ménage pendant que les enfants jouent, lisent, font ce qu’ils veulent. Bref, le matin c’est souvent comme cela. A 11h environ, nous nous rassemblons et nous préparons un brunch salé sucré. Nous commençons par un fruit, puis nous mangeons des œufs avec du bacon ou du saumon, ou du fromage ou que sais-je encore. Puis nous finissons par un peu de sucré. Cette façon de manger nous donne de l’énergie pour toute la journée. Il y a bien un moment vers 14 ou 15h où nous prenons un fruit mais personnellement je peux tenir jusqu’au soir comme ça. Je laisse les enfants manger quand ils ont faim. Ici, le frigo est rarement fermé.

Après le petit-déjeuner, vient notre temps de travail. Une amie m’a fait remarquer que nous faisions un peu plus de formel que d’habitude ces derniers temps. C’est vrai. J’ai l’impression que ça a canalisé nos forces vives, ça apporte un peu de structure dans nos journées et généralement ça permet de lancer chacun dans ses missions, ses motivations, ses réflexions. Enfin, c’est ainsi que nous le vivons actuellement car lorsque le printemps arrivera, je suis sûre que nous bouleverserons encore les choses. Nous aurons plus envie de sortir. Le retour du soleil et l’approche de la saison chaude nous donnera envie de vivre dehors.

Déjà, personnellement, je ressens l’envie de faire autre chose le matin que m’asseoir à une table contrairement aux enfants qui semblent l’avoir intégré et faire cela avec fierté. Nous pensons communément que le unschooling ou les apprentissages libres sont exempts de travail formel mais c’est faux. Les apprentissages libres c’est justement la liberté de travailler comme on le souhaite, les enfants sont en demande de ce temps en ce moment. Leur implication et leur motivation font plaisir à voir. Comme quoi, tout arrive, travailler avec plaisir, c’est possible !

Malgré cela, je sens que l’énergie se renouvelle, elle est là et bouillonne de plus en plus. La musique nous permet de l’exprimer, de la libérer. Le rire, le mouvement, la danse est une façon de relâcher les tensions, de libérer notre créativité, afin de se recentrer ensuite pour travailler. Lorsque je sens les enfants déconcentrés, même si on vient à peine de s’asseoir, ils ont besoin de 15 minutes de musique pour danser, sauter. Puis, nous revenons à table plus tranquille, plus heureux, plus centré.

Cette semaine, nous avons démarré une thématique géographie sur laquelle je reviendrai plus en détail d’ici une dizaine de jours quand nous aurons fini.

Nous avons fait quelques expériences. Keyo a tenté de transformer un œuf cru en balle rebondissante. Pour cela, il faut plonger un œuf dans un verre de vinaigre blanc. 24h plus tard, on rince l’œuf sous l’eau, la coquille s’est désagrégée et une fine pellicule l’entoure. Sur une table, faites rebondir l’œuf doucement, ce n’est pas une vraie balle. L’œuf reste fragile, s’il tombe, tout est cru encore à l’intérieur (donc ça fait splash ^^). Mais il a bien cette texture de balle rebondissante, c’est amusant.

Keyo s’est acheté avec sa petite monnaie qu’il conserve des courses, un ressort magique. Après avoir regardé la vidéo d’On n’est pas que des cobayes dessus, il a réalisé pas mal d’expériences. L’escalier de notre immeuble étant inadapté, il en a construit un avec ses livres. Il fallait que chaque étage soit haut mais pas trop large.

J’ai acheté également un trépied pour téléphone et il s’est amusé à se filmer.

Nous sommes déjà mi-janvier et nous nous activons pour faire nos carte de vœux. C’est vrai que c’est une habitude que l’on a tendance à perdre au profit des messages par téléphone mais je trouve cela bien d’envoyer des jolis messages à nos proches. On prend le temps de créer une carte, de rédiger un petit mot, d’acheter des timbres, d’écrire les adresses et d’aller poster toutes les enveloppes. Prendre le temps, c’est essentiel. Et c’est toujours plaisant d’imaginer cette carte passer de main en main jusqu’au destinataire final. Il y a quelque chose de magique dans le courrier, un lien qui se crée à partir de plusieurs liens. Toute une machinerie qui s’organise, se met en place, pour faire parvenir une lettre à quelqu’un d’autre. Je trouve ça beau ! (voilà c’était la minute cucu ^^)

Bon et cette fin de semaine, la grosse surprise c’était le week-end à la neige ! Nous avons loué un chalet avec des amis et c’était super d’être dans cette ambiance enneigée. Faire de la luge, des batailles de boule de neige et un bonhomme de neige, nous en rêvons depuis longtemps ! Keyo était tellement déçu début décembre lorsqu’on voyait à la télé qu’il neigeait partout en France sauf chez nous ! Et pourtant à 1h, il y a des montagnes et des stations de ski. Je pensais qu’on allait profiter de la venue de mon père pour se faire une journée au froid mais c’est passé tellement vite, que nous n’avons pas eu le temps. Lorsque ce week-end s’est organisé à plusieurs, on était en joie. Je pensais que nous allions passer notre tour pour cette année et puis finalement non. C’est super de pouvoir profiter de ce que nous avons et c’est grâce à la mobilité d’un groupe que ça a pu se faire. Tout seul, dans notre coin, nous faisions que remettre au lendemain. Attention : avalanche de photos 🙂

Bon par contre, je suis rentrée malade. Plus jamais de raclette pour moi ! Rien que d’écrire ce mot me donne la gerbe… ^^ Depuis que nous sommes rentrés, je vis donc un peu au ralenti. Loueï demande énormément ma présence, elle se réveille beaucoup la nuit. Je ne sais pas si ça va passer dans quelques jours ou si nous rentrons dans cette période où le bébé commence à se rendre compte qu’il est une personne à part entière. En effet, elle se met à pleurer dès que je quitte la pièce, me colle toute la nuit, … Souvent, c’est dans ces moments où le bébé a le plus besoin de nous qu’on ressent l’envie de nous décoller. Je vais essayer de la jouer patiente, sachant que je sais bien que ça va finir par passer.