Dimanche, je vous parlais des cheveux de mes petits métis (enfin surtout du grand qui commence à avoir une belle longueur, ceux d’Oléia poussent trèèèèès doucement ^^) et aujourd’hui, j’avais très envie de vous parler de livres pour enfants, notamment ceux dont le héros est noir ou métis. Je voulais principalement donner quelques références de livres mais je vais y aller aussi de mon petit coup de gueule. En effet, bien que nous vivons dans un pays de plus en plus métissé, avec un mélange de cultures bien ancrées dans notre société, le paysage éditorial de livres pour enfants proposant des héros de couleur non blanche est assez restreint. Il faut chercher longtemps pour en trouver.
Au fond, peut-être que beaucoup d’entre vous penseront que ce n’est pas le plus important la couleur de peau d’un héros, mais moi je pense qu’à partir du moment où l’on crée des représentations dans des livres, on crée de l’identité physique, contrairement peut-être à des contes lus à haute voix à travers lesquels chaque enfant reçoit, interprète et imagine ce dont il a besoin. A partir du moment où l’on crée de l’image, on représente un monde, le monde dans lequel nous vivons. Et dans ce monde, chacun va projeter son histoire. Lorsqu’on aime une histoire, c’est parce-qu’elle nous parle, que le personnage nous ressemble dans le fond. Je pense qu’une personne blanche (que je suis) est incapable de comprendre cela sans prendre le recul nécessaire. En tant que « blancs », nous sommes entourés de références culturelles dans lesquelles nous pouvons nous projeter, aussi bien physiquement que mentalement.
Proposer une offre diversifiée de livres jeunesse c’est mettre en scène des héros de toutes les couleurs, représentatifs des différences présentes dans notre société, et vivant des aventures comme celles des héros blancs, une histoire d’enfant aux mêmes références enfantines qui parle des mêmes peurs, des mêmes rêves, … dans la même société. Lorsque je me suis mise à la recherche de ce genre de livres, la plupart de ceux que je trouvais me racontait l’histoire d’un enfant noir dans un pays d’Afrique. On représente l’enfant noir dans un ailleurs, dans une autre culture, à l’étranger et non pas dans une société qui ressemble à la nôtre.
Ce que je cherche ce sont des livres qui parlent de nous, ce sont des livres comme tous les livres que j’aime et que j’achète mais avec des enfants et des parents de couleurs différentes. En matière de diversité, il y a un véritable problème à mon sens car le peu de livres qui restent sont ensuite des « livres médicaments » : c’est-à-dire qui, explicitement, place le problème de la couleur de peau (ou la couleur de peau comme un problème) au centre du sujet du livre et comme si la vie de l’enfant ne tournait qu’autour de remarques racistes, de problèmes identitaires…
Le sexisme dans les livres pour enfants a fait de plus en plus débat ces dernières années. Quelques livres commencent à différer de la norme (une princesse veut devenir chevalier, un garçon aime le rose, les parents sont présents dans l’histoire à égalité, on inverse les rôles préétablis : le père cuisine et la mère travaille, …). En librairie ou à la bibliothèque, en faisant attention aux livres qu’on choisit, on peut trouver chaussure à son pied. Il y a également les éditions Talents hauts(et les livres 3-7 ans ici) ou certains auteurs comme Mickaël Escoffier (Bonjour Pompier, Le jour où j’ai perdu mes superpouvoirs, Allô Vénus), Thierry Lenain (personnellement j’aime bien le personnage de Mademoiselle Zazie) et d’autres auteurs qui font bouger peu à peu les choses sur ce terrain. Mais bon après en matière de handicaps, de compositions de la famille, de couleurs de peau, … il y a encore beaucoup de boulot !
Il me semble évident que la construction d’un enfant ne passe pas seulement par les livres, fort heureusement, l’exemplarité de l’entourage et des parents est le plus important mais les livres ont ce pouvoir magique de créer un lien unique avec les enfants. S’identifier à un héro passe par le rêve et l’imagination, et cela concerne tous les êtres humains. Souvent, plus le héros nous ressemble (et que son aventure nous fait vibrer, l’un ne va pas sans l’autre), plus l’histoire nous marque car elle a permis à toutes nos particularités de s’identifier à ce personnage. Par conséquent, je pense que les livres contribuent à aider l’enfant à se construire une image positive de lui-même, d’autant plus quand les livres ont beaucoup d’importance dans sa vie. De façon générale, il me semble que la représentation d’enfants non-blancs a du progrès à faire dans tous les domaines : les jeux vidéos (pourquoi les Sim’s ont un tel succès à votre avis ?), les dessins animés, au cinéma, …
J’ai commencé à m’intéresser à cette problématique il y a quelques années, lorsque Keyo m’a beaucoup posé de questions sur sa couleur de peau. Pourtant, nous vivions à Pantin, près de Paris, mais malgré tout, il a bien senti qu’il n’était pas dans la norme, qu’il était différent, ni noir, ni blanc. Il aurait voulu ressembler à son super copain aux cheveux lisses et blonds, et aux yeux bleus. Il en a beaucoup voulu à son père d’être noir, il me disait « Mais pourquoi tu n’as pas rencontré un autre papa ? », « Je n’aime pas sa couleur marron, moi je suis comme toi. ». Des mots très durs traduisant un mal-être avec son corps, avec qui il était. C’est une période qui arrive à la plupart des enfants autour de 4-5 ans car ils commencent à se comparer aux autres et construisent leur identité.
Je le vois aussi avec Oléia qui, lorsqu’elle voit un homme noir, dit « Papa ». Pour elle c’est un papa étant donné qu’il ressemble à son papa. Par contre, elle bug complètement lorsque dans un livre ou dans un jeu il y a l’image d’un papa blanc. Quand je lui dis que c’est un papa, elle me regarde intensément, genre « t’es sûr que c’est un papa ça ? » Souvent, elle fait même l’impasse sur les papas pour se concentrer uniquement sur la maman qui me ressemble davantage étant donné que je suis blanche et brune, donc physiquement couramment représentée dans les livres jeunesse. Les seuls moments où cela ne lui pose pas de soucis c’est lorsque les héros sont stylisés (Tchoupi, Trotro, …). Là, elle reconnait la figure paternelle et la figure maternelle.
Mon but n’est pas de remplacer tous nos livres par des livres aux personnages colorés, cela est de toute façon impossible vu la rareté des biens, mais d’intégrer dans notre bibliothèque des livres variés, semblables à la société dans laquelle on vit. Afin que mes enfants puissent y trouver des personnages qui leur ressemblent ou non, qu’ils puissent avoir le choix de cette représentation, qu’elle leur soit rendu possible.
J’ai épluché les pages internet, Amazon, Fnac, Pinterest et compagnie, j’ai regardé dans nos bibliothèques, … j’ai beaucoup cherché et je suis sûrement passée à côté de certains livres qui, ô magie, brunissent la peau de certains personnages en les mettant en scène dans de vraies histoires, mais il y a tellement de tris à faire. Alors, je vous propose ici ma petite sélection pour les enfants réalisée à partir de mes recherches (j’ai lu la plupart des livres mais pas tous, donc si vous avez des critiques à faire, ne vous gênez pas, ça me permettra d’affiner la sélection ou de l’enrichir), volontairement choisis sans « exotisme » ou d’enfants représentés comme venant d’ailleurs, sans mise en avant de problématiques racistes et sans biographies (Nina, Le bus de Rosa,…) :
Je démarre avec un petit coup de cœur, à savoir ce livre personnalisable éditée par BiliBok qui nous permet de choisir un personnage qui ressemble à notre enfant et personnaliser ses parents (on peut choisir qu’un seul parent, deux femmes ou deux hommes, c’est super chouette pour les familles « pas comme les autres »). Sur la photo du dessous, c’est nous :
Ensuite, je reviens à des livres plus classiques :
Les aventures de Fano et Rémi : La forêt extraordinaire
Les aventures de Fano et Rémi : Les secrets de la rivière
Siggly ne partage pas ses jouets
2 petites mains et 2 petits pieds
Un livre avec des bébés de toutes les couleurs.
Très, très fort !
Très joli livre sur la famille.
Lili et le doudou magique
Un joli livre poétique et positif sur l’enfant qu’Oléia me demande souvent en lecture. J’ai aimé l’histoire et qu’on y croise en arrière-plan les parents et aussi les grands-parents, de toutes les couleurs.
Pendant que maman fait la sieste
Oléia l’adore et me le réclame en boucle !
La famille Labougeotte (format numérique)
Livre qu’il suffit d’imprimer ou lire sur liseuse. Nous l’aimons beaucoup ici, d’autant plus qu’il parle d’une famille qui déménage souvent, un peu comme la nôtre.
Terminus
Tellement beau ce livre. On l’a emprunté à la bibliothèque et nous avons passer les trois jours suivant à le lire sans arrêt.
Un garçon sachant siffler
Un gros coup de <3 pour ce livre.
Jour de neige
Pareil pour cet autre livre d’Ezra Jack Keats, cet auteur est génial.
La chaise de Peter
Et encore un !
Sur la filiation :
Les enfants de la lune et du soleil
Un livre doux et sensible, je l’aime beaucoup !
Livres sur la question de l’identité :
Le loup qui voulait changer de couleur
Le seul livre avec un personnage stylisé dans ma sélection. Je l’avais acheté à la période sensible de Keyo, on l’a beaucoup lu à ce moment-là.
Noire comme le café, blanc comme la lune
Réserve : quelques propos m’ont gênée. Voir ici la critique de Mistikrak que je rejoints complètement.
Livres davantage axés sur le « vivre ensemble »/ »tous pareil » :
Rendez-vous à quatre heures et demie
Et pour aller plus loin :
Consultez aussi la liste complète régulièrement mise à jour.
Voir la deuxième sélection de livres aux héros métis ou noirs sur le blog
Le coup de gueule du blog de Biliblok : http://blog.bilibok.com/fr/2016/01/06/lurgence-de-la-diversite-en-litterature-jeunesse/
Un super blog répertoriant de nombreux livres avec pour chacun, un avis de la blogueuse. Le petit bémol pour nous c’est que la plupart sont disponibles qu’au Canada, notamment grâce à la super maison d’édition Scholastic : https://mistikrak.wordpress.com/
Du racisme dans les livres pour enfants : http://www.slate.fr/culture/58115/livres-racistes-enfants
Et deux articles sur le sujet de Mrs Roots : ici et ici.
Un article en anglais sur la représentation des noirs dans les jeux vidéos : http://kotaku.com/a-game-that-showed-me-my-own-black-history-1486643518
Et vous, connaissez-vous les livres cités ? En avez-vous d’autres à faire découvrir ? Que pensez-vous du sujet de cet article ?
Bonjour,
Maman d’un petit métisse (et enceinte du second), je me permets de vous écrire car votre blog m’a beaucoup aidé et motivé lors de ma première grossesse (2016/2017) à finir mon roman et m’a convaincu de son utilité pour la diversité des livres pour enfant.
Il se passe au Bénin, pays de mon époux.
Le titre est Fémi et le sortilège trilogique.
Je vous envoie le lien (il est disponible en papier et numérique)
https://livre.fnac.com/a14125050/Vanessa-Sarah-Femi-et-le-sortilege-trilogique
Avoir votre avis sur celui-ci serait un grand plaisir.
Bonne soirée et le meilleur pour vous et votre famille en ces temps de confinement
Vanessa
Bonjour Vanessa ! Je tiens à vous féliciter car je sais à quel point le fait d’écrire un livre prend du temps, de l’énergie et demande de la persévérance. Merci aussi pour le fait de participer à enrichir l’offre jeunesse. Je vais m’empresser de l’ajouter à la liste complète et au plaisir de lire votre livre !
Et félicitations aussi pour votre grossesse 🙂
Maeva
Bonjour
Merci beaucoup pour votre réponse que je viens à peine de découvrir et qui m’a mis du baume au cœur.
J’ai hâte de connaître votre opinion lorsque vous l’aurez lu.
Merci également pour vos félicitations.
Bonjour,
Je vous remercie beaucoup pour votre réponse que je viens à peine de découvrir et qui m’a mis du baume au coeur.
J’ai hâte de connaître votre avis lorsque vous l’aurez lu.
Merci également pour vos félicitations.
Bonjour Vanessa,
Merci pour cette belle sélection de livres!
Je travaille pour un organisme qui accueille des enfants, en grande majorité des enfants issus de l’immigration récente. Je recherche des livres représentant des enfants de diverses origines à leur présenter et je n’arrivais pas à mettre les mots sur mon malaise dans les livres que je trouvais, malaise que tu décris très bien dans ton texte. Effectivement, les livres où sont représentés des enfants de diverses origines sont souvent présentés pour aborder explicitement des problèmes de couleur de peau, de racisme. Certains de ces livres sont pertinents certes, mais pourquoi pas proposer aux enfants simplement des belles histoires, avec des personnages auxquels ils peuvent s’identifier (sans forcément avoir une discussion sur le racisme par la suite!). Ta sélection corresponds exactement à ce que je cherchais, merci!!
Super ! Cela fait toujours plaisir quand je lis ce genre de commentaires 🙂
Bonjour, merci énormément pour votre article. Il y a aussi le livre « Mon château » de Ilya Green.
Belle journée à vous.
Merci ! En effet c’est un très joli livre, je crois qu’il est présent sur la longue liste de livres : https://maevadanse.com/livres-aux-heros-metis-ou-noirs-la-liste/
Bonjour, merci beaucoup pour cet article bien documenté. Je suis métisse, j’ai 35 ans. A l’époque, on était peu nombreux 😅
J’ai lu quand j’étais jeune « noire comme le café blanc comme la lune ». Je me souviens m’être beaucoup identifiée à la petite fille. Aujourd’hui je suis aussi maman d’une petite métisse mais de deux parents métisses cette fois ci (mon conjoint est métisse aussi père noire, mère blanche). Bref tout ça pour vous remercier car je recherchais ce livre de mon enfance et je vois que je vais pouvoir compléter la collection ! merci
Bonjour Christine, c’est aussi le premier livre avec un personnage noir que j’ai acheté quand mon fils était petit. Le seul petit point « négatif » de cette histoire relevé par Mistikrak : il est dommage qu’à aucun moment le papa dise à sa fille qu’elle est belle et que ses cheveux sont beaux. Qu’en pensez-vous avec le recul d’adulte ? Merci en tout cas pour votre commentaire et contente que cette liste puisse servir !
Bonjour Maeva,
Merci pour cet article qui m’a beaucoup touchée, car je suis comme vous maman d’enfants métis, et c’est vrai, malheureusement il y trop peu de diversité dans la littérature jeunesse. J’ai lu un article de The Guardian qui expliquait qu’il y avait plus de héros représentant des animaux ou des objets que de personnages diversifiés dans la littérature jeunesse ! Pourtant de nombreuses études montrent que les les enfants se développent et s’épanouissent mieux lorsqu’ils se voient représentés positivement dans le monde. S’identifier à un héro qui leur ressemble les valorise et développe leur estime de soi.
Dans ma situation, étant en plus expatriée en Suède ca a été encore plus difficile de trouver des livres où mes enfants pourraient se reconnaître et s’identifier ! Pour mon troisième enfant, je me suis dit qu’il fallait faire bouger les choses et j’ai créé récemment une série qui s’appelle Cannelle. Cannelle, ce sont les aventures d’ une petite fille noire pétillante et attachante qui habite aux Antilles. Voici le lien des livres, ca me ferait plaisir d’avoir votre avis là-dessus : https://petiteshistoiresdesiles.com/mes-livres/
Et merci également d’avoir pris le temps de partager cette liste de livres, je vais la regarder avec attention et voir ce que je pourrais dénicher pour ma petite puce. J’ai déjà un grand coup de cœur pour « Ma maman a besoin de moi ». Je l’avais vu sur une page Instagram, et cette image de tendresse sur la couverture me touche beaucoup.
Merci beaucoup Rachelle et bravo pour ton travail, je viens d’ajouter Cannelle à la liste 🙂
Merci beaucoup Maeva !
J’ai lu ton coup de gueule après la visite de l’inspecteur de l’éducation nationale. Je ne sais pas si cet article date, mais j’espère que tout va mieux maintenant. Ici en Suède l’école et l’instruction sont malheureusement obligatoires, et en tant que parents je pense que l’on devrait avoir le choix…
Et oui je pense aussi que, peu importe aussi optimal est le système éducatif, la liberté pédagogique est primordial. Nos inspections se sont mieux passées depuis merci !
Merci beaucoup, j’ai beaucoup aimé votre blog. Et vos références m’ont bien aidé dans ma recherche.
Ma petite nièce de 3-4 ans est très fifille, elle adore le rose/violet la reine des neiges et compagnie ^^ ce n’est pas faute de lui avoir proposé toutes sortes d’univers depuis toute petite, mais c’est qu’elle aime les princesses et les reines tout simplement et c’est assez normal pour son âge. Mais avec la reine des neige elle aime ressembler à son idole, elle commence a nous dire : « j’aimerai être plus claire ». Je cherche des livres de princesses bien fifilles qui mettent en scène une héroïne noire ou métisse mais c’est assez rare. Ou alors c’est une princesse traditionnelle africaine et ce n’est pas les mêmes vêtements/univers qu’une princesse occidentale. Les enfants ont besoin de se reconnaître dans des héros qui ont les mêmes univers et codes vestimentaires.
Mais on va y arriver !!!
Merci pour votre message ! Oui on y arrive parce que finalement quand on regarde la production des films Disney (qui ont ensuite leurs développements marketing), il y a pas mal de nouvelles héroïnes à la peau mat/noire. Je vous recommande le nouveau « Wish, Asha et la bonne étoile » 🙂
Dans votre sélection, certains livres me posent problème. Loup qui voulait changer de couleur. La première page horrible… Il n’aimait pas sa couleur, noire… Horrible comme entrée en matière. Noire comme le café, blanche comme la lune également. Les adjectifs alimentaires pour décrire la couleur de peau, inadmissible pour moi !
Bonjour Fred, merci pour votre commentaire. Je suis d’accord c’est horrible mais malheureusement cela reflète la réalité. Je ne sais pas si vous avez lu l’article mais c’est ce qu’a dit mon fils ainé lorsqu’il avait 4 ans environ. Ce livre a eu comme avantage de prendre le sujet avec un peu d’humour. Par ailleurs, le loup, en changeant de couleur n’est jamais satisfait et fini par se rendre compte qu’il s’aime comme il est. Concernant « Noire comme le café, blanc comme la lune », ce n’est pas un livre que j’ai apprécié car il y a quelque chose qui m’a dérangé. Non pas à cause des « noms alimentaires » mais parce qu’à aucun moment le papa dit à sa fille dans l’histoire que sa fille est parfaite comme elle est. Et en cela je rejoints la critique de Mistikrak que j’ai cité dans l’article : https://mistikrak.ca/2015/05/10/noire-comme-le-cafe-blanc-comme-la-lune/
Connaissez-vous les personnages de toutes les couleurs de la maison
d’édition :
Pirouli ?
À découvrir : pirouli,com
MERCI ! Tout y est dans votre article ! Grand-mère d’un enfant métis, je m’arrache mes cheveux blancs 😉 pour toutes les raisons que vous décrivez. (En vrai j’avais commencé il y a longtemps pour son oncle adopté MAIS qui n’a pas les cheveux crépus alors on a un peu plus de possibilités)
Bref. J’aime votre article.
Une amie m’a envoyé des listes de livres anglais si ça vous intéresse dites le moi.
Merci Annie ! Oui je veux bien pour la liste 🙂 Pourquoi pas je pourrai la poster ici. Mon email : contact@maevadanse.com
Merci !